Faire des semis constitue une phase initiatique pour les jardiniers amateurs. Effectivement, il n’est pas toujours aisé d’y arriver sans disposer des bonnes techniques et surtout des bons outils. On ne compte plus le nombre de jardiniers qui ont raté leurs semis, car ils n’ont pas respecté certaines étapes clés. Voici quelques conseils pour ne plus jamais faire face à un échec au cours de ces travaux de jardinage.
S’équiper des bons outils
Avant de réaliser des semis, la priorité consiste à acquérir les outils et matériels adaptés. Vous aurez inévitablement besoin d’une variété de terrines, de godets, de plaques alvéolées ou de caissettes. Les experts conseillent davantage l’utilisation de godets, car ils peuvent facilement être entreposés dans les caissettes. Toutefois, pour le drainage, il est nécessaire de trouer le fond du support.
Si vous devez semer de très petites graines, vous aurez probablement besoin d’un semoir ou d’un semancier manuel. Il sera plus simple de créer des trous dont la taille colle avec la grosseur des graines. Cette technique évite les travaux d’éclaircissement dus à un amoncellement de graines.
Pour la préparation du substrat, équipez-vous d’outils à main comme une griffe ou une petite pelle. Un vaporisateur sera indispensable pour humidifier les graines sans attaquer le terreau.
Par ailleurs, pour que la germination des graines soit plus rapide, il faudra probablement envisager d’installer une mini-serre que vous pouvez fabriquer vous-même avec des plaques de verre.
Enfin, n’oubliez pas le terreau de semis. Si vous souhaitez le préparer vous-même, il vous suffit de mélanger du terreau de feuilles, une terre franche et du sable, le tout à parts égales. L’objectif est d’obtenir une texture aérée, homogène et bien fine. À défaut, vous trouverez du terreau déjà prêt en jardinerie.
Une bonne gestion de la température
Les semis ont tendance à être très capricieux. Dès qu’une condition ne leur convient pas, l’opération est un échec. Un des éléments les plus importants à maîtriser concerne la température. En intérieur, cela est plus simple, car il suffit de jouer avec le thermostat. En revanche, à l’extérieur, les aléas de la météo ne sont pas toujours en faveur des jardiniers.
Idéalement, les semis doivent bénéficier d’une température entre 21°C et 24°C au cours de la germination. S’il est question de légumes de type poivron, aubergine ou tomate, elle doit se situer entre 25 °C et 30°C.
Lorsque les semis s’effectuent en intérieur, il suffit de garder une température de 24°C. La germination peut être compromise en dessous de cette valeur. Les graines ne doivent pas non plus pousser trop haut, car cela risque de donner trop chaud aux jeunes pousses. Pour les semis en pleine terre, il est préconisé d’utiliser des voiles d’hivernage qui protègent contre les conséquences des gelées blanches. Cette technique de jardinage est efficace pour garder la chaleur en journée et favoriser la germination et la croissance.
Les bonnes semences et le bon emplacement
Le choix des graines conditionne la qualité de la récolte et dépend des habitudes alimentaires, des goûts de chacun et de l’espace disponible. Il existe des semences de type F1 qui sont d’excellentes qualités, mais qui ont tendance à être fragiles. Elles ne pousseront que sur un terroir bien adapté. Si vous souhaitez jouer la carte de l’originalité, vous trouverez aussi des semences de variétés anciennes à la fois rustiques et efficaces.
Un autre conseil important consiste à semer au bon endroit. Évitez de serrer les rangs de semis pour qu’ils puissent grandir convenablement. Respectez également l’association de cultures en combinant des plantes qui peuvent se protéger et s’aider entre elles. Renseignez-vous sur ce point, car il existe des plantes qui concurrencent d’autres et qui les empêchent de se développer.
